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Hacksaw ridge et vélo



« … J’entrouvris les paupières et tournai mon visage vers l’autre bout de la pièce pour entrapercevoir derrière la tenture mal tirée, un coin de ciel… Euh!... En fait pas de coin de ciel, non. Juste du gris. Des nuages. Bon! Moi qui devait rouler avec l’Amie Lil à 9h30...
 
L’alarme que j’avais prévue pour 7 heures m’indiqua qu’il était Temps de sortir du lit, nuages ou pas. La température qui régnait dans la chambre, laissait présager celle à l’extérieur. Hum! Ça ne serait pas chaud!

Je ne fis ni une ni deux du Temps, et enfilai cuissard et chandail. Au pire, j’en rajouterais avant le départ si le thermomètre restait frileux. Je m’empiffrai de l’immuable petit-déjeuner mélange-de-yogourt-noix-fruits-granola-chia et d’un reste d’omelette qui frappait à la porte du frigo. 

J’étais beaucoup trop prête. Je pris donc le Temps de siroter mon café en me laissant bercer par les nouvelles de TVA.

J’eus amplement le Temps de ressasser le film écouté hier soir. Hacksaw ridge. Une histoire vraie. Quelle belle leçon de respect de ses valeurs, coûte que coûte! J’ai beaucoup aimé, malgré les scènes dures.

Après quelques échanges avec l’Amie Lil, on reporta le départ à dix heures, espérant ainsi un peu plus de chaleur. On prit comme convenu, la direction de la piste cyclable, après avoir demandé à nos programmes respectifs d’activité physique de nous aviser quand nous aurions roulé une vingtaine de kilomètres.

On réchauffa vite nos muscles. Mais l’air demeura si frais, qu’à mi-parcours, j’en avais mal aux oreilles. Ça me rappelait les randos faites les week-ends à Kuujjuaq, même en plein été. Pareil, pareil!

Mais quand même…


Quand je glissai la porte coulissante sur son rail, tout juste un peu avant midi, dans ma tête une évidence : l’exercice était fait! Nous nous étions rendues jusqu’au village voisin. Avec un peu de viraillage dans les rues de la ville au retour, j’avais atteint mon but.

Je pouvais donc replonger tête première dans le Adler Olsen que j’étais à lire, et cela, sans aucun, mais alors là, aucun remords… »

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