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Messages

Affichage des messages du mars, 2016

Amos-Sherbrooke-Amos

« … Je me suis absentée. De toute évidence. Y’a un dicton qui dit : « Pas de changement, pas d’agrément. » J’y crois. Ainsi, en ce début de printemps, Nous nous sommes rendus avec ma Douceur-ma-Belle, dans la belle Sherbrookoise.  Histoire de déménager… Chemin de retour faisant, j’en ai profité pour geler en images, les derniers paysages de l’hiver Estrien. Les montagnes se sont montrées à moi sous leur léger manteau, alors que le ciel déversait encore quelques flocons.  Inspirants moments… À notre arrivée à Montréal, peu avant midi, je remerciais la Vie de veiller sur nous... En milieu de journée, roulant en pleines Hautes-Laurentides, nous apprenions l’écrasement d’un avion aux Îles…  Sept personnes y avaient perdu la Vie… J’étais sans voix… Déchirants moments...» Addenda : Toutes mes sympathies aux familles éprouvées. « M’en revenant de la jolie Sherbrookoise», mars 2016

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

Si petit mais au cœur si grand

« … Nous circulions depuis déjà un bon moment sur les routes occidentales sinuant l’Abitibi.  Le ciel était d’un bleu à couper le souffle. Les terres s’étiraient, blanches de leur long hiver, tandis que les arbres agitaient faiblement leurs branches dénudées dans l’espoir d’un renouveau. J’avais le cœur au chaud en ce beau samedi. L’idée Nous avait pris de pousser les retrouvailles vers ces villages éloignés, presque oubliés. La Morandière, Champneuf, Rochebeaucourt… Rochebeaucourt… … J’aperçois le panneau annonçant le CLSC. Je connais très bien l’infirmière qui y travaille depuis des lustres. À mon avis, elle est la dernière « infirmière-de-colonie » de l’Abitibi. Je n’ai pas pu m’empêcher de photographier ce qui a été, et est encore aujourd’hui, son lieu de travail.   Imaginez tous les secrets qui ont du y être partagés. C’était le Temps où les soins de santé priorisaient l’Être plutôt que la danse des changements d’appellation des organisatio